Je suis née en 1963 et j’ai grandi à Mouchamps. Mes parents étaient commerçants aux Herbiers, ils ont toujours été très impliqués dans la vie locale. Dernière d’une famille de 5 enfants, j’ai passé ma jeunesse au cœur du bocage vendéen avant de partir étudier à Nantes puis de revenir en Vendée.

Après des études de droit et un troisième cycle de communication, j’ai choisi de devenir journaliste. C’est un métier qui répondait à mon goût pour l’actualité locale et nationale mais aussi à ma curiosité et à mon besoin d’action.
Je voulais m’investir dans la vie locale, j’ai donc d’abord travaillé dans la presse quotidienne régionale puis à Alouette.

Pour moi, la politique est plus qu’un métier, c’est une vocation. On y répond ou non. En ce qui me concerne, ça s’est fait naturellement. Avec deux grands-pères maires – l’un de Mouchamps, l’autre de La Châtaigneraie – je n’étais pas non plus en terrain inconnu.
A l’origine de mon engagement en politique, il y a d’abord mon engagement associatif. Je suis entrée très tôt au Puy du Fou en tant que bénévole. C’est là que j’ai rencontré Philippe de Villiers qui n’était pas encore président du conseil général de la Vendée. La grande aventure du Puy du Fou a rendu leur fierté aux Vendéens. Cela m’a donné envie d’aller plus loin et de m’engager encore davantage pour la Vendée. Et, jeune journaliste, je suis rentrée au conseil municipal de Mouchamps, à 26 ans.
Philippe de Villiers, président du conseil général, me propose alors de travailler au sein de son cabinet en 1991. En 1995, je deviens attachée parlementaire et suis élue maire de Mouchamps.

Servir, sans hésiter. Servir la Vendée, les Vendéens ! Je n’ai d’ailleurs pas été très longue à me décider… En qualité de journaliste, j’avais alors un poste d’observation de premier choix. Mais je me suis vite rendu compte que j’avais besoin d’agir au cœur de l’actualité locale, à la fois politique, économique, sociale et culturelle. J’avais des idées et je voulais les mettre en œuvre.
À ce moment-là, je ne mesurais pas à quel point cette volonté de servir allait finalement m’amener à développer des projets à l’échelle locale, départementale mais aussi nationale au travers de plusieurs mandats : conseillère générale puis présidente de la Commission des affaires sanitaires et sociales du conseil général, député de 2005 à 2017.
En 2014, je suis élue maire des Herbiers à la tête d’une équipe municipale soudée et efficace qui, depuis lors, travaille tous les jours pour améliorer la vie quotidienne des Herbretais et faire rayonner la ville.

Ensemble, nous avons fait du bocage vendéen un lieu où la qualité de vie et le dynamisme sont reconnus de tous. Pour autant, de nombreux défis restent à relever ; et ces défis ont besoin d’être relayés et défendus, au niveau national.